Page 267 - Livre électronique des RFTP 2024
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FONCTION RESPIRATOIRE CHEZ LES PATIENTS
ATTEINTS DE PATHOLOGIES NEUROMUSCULAIRES
Y.ABDELHEDI, K.KCHAOU, S.DALI, I.TALBI,S.KHALDI ,S.BEN KHAMSA JAMELEDDINE
SERVICE DE PHYSIOLOGIE ET D’EXPLORATIONS FONCTIONNELLES RESPIRATOIRES DE
L’HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI DE L’ARIANA
INTRODUCTION
La fonction respiratoire est souvent compromise chez les patients atteints de
pathologies neuromusculaires par faiblesse des muscles respiratoires induisant
essentiellement une dyspnée, une hypoventilation et une diminution de la capacité
pulmonaire.
OBJECTIF
Décrire le profil fonctionnel respiratoire des patients suivis pour pathologies
neuromusculaires.
PATIENTS ET METHODES
Il s’agit d’une étude transversale descriptive colligeant 31 patients atteints de
pathologie neuromusculaire et adressés au service d’Explorations Fonctionnelles
Respiratoires de l’hôpital Abderrahmane MAMI de l’Ariana (2023-2024). Toute la
population d’étude a bénéficié d’une spirométrie avec mesure du Débit Expiratoire
de Pointe (DEP), du DEP à la toux (DET) et de la CVL en position assise (CVLa) et
couchée (CVLc). La variation ∆ (CVLa – CVLc) était calculée.
Une valeur du DET < 180 L/min pour les enfants et adolescents et une valeur du
DET<270 pour les adultes étaient interprétées comme indiquant une inefficacité
de la toux , tandis qu’une variation ∆ (CVLa – CVLc) > 20% était suggestive d’une
faiblesse diaphragmatique.
RESULTATS
L’âge moyen était de 19,03 ±15,04 ans avec une nette prédominance masculine
(71%). L’étude des profils spirométriques a révélé que 71% des patients avaient une
tendance à la restriction, 25,8% avaient une spirométrie normale et 3,2% avaient un
déficit ventilatoire obstructif. Les moyennes du DEP (L/min) et du DET(L/min)
étaient respectivement de 417,09±1143,17 et de 223,13±128,69.
Les moyennes de la CVLa (L), de la CVLc (L) et de la variation ∆ (CVLa – CVLc) [%]
étaient respectivement de 1,86±1,07, 1,60±0,98 et 11,40±14,48.
Parmi la population d’étude, 50 % présentaient une toux inefficace et 30,7 % avaient
une faiblesse diaphragmatique.
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