Page 98 - Livre électronique des RFTP 2024
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P38. IMPACT DE L'OBESITE SUR LA QUALITE DU

               SOMMEIL


               RAHMA  GARGOURI,  ILHEM  BEN  SALAH,  SAMEH  MSAAD,  RIM  KHEMAKHEM,  NAJLA
               BAHLOUL, SAMY KAMMOUN

               SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX TUNISIE


               INTRODUCTION :

               La relation obésité-sommeil est complexe. D’où l’intérêt de notre étude qui avait
               pour objectifs d’évaluer la qualité du sommeil (QDS) chez des patients adultes
               obèses et de rechercher d’éventuels facteurs pouvant  l’altérer.

               METHODES :

               Il s’agissait d’une étude transversale descriptive menée sur 102 patients adultes
               obèses durant une période  de  6 mois.  Chaque patient a bénéficié des
               questionnaires IPAQ évaluant l’activité physique, HAD évaluant l’anxiété et la
               dépression, PSQI évaluant la QDS,  des mesures anthropométriques, d’un bilan
               biologique et d’une polygraphie ventilatoire.

               RESULTATS :
               L’âge moyen de nos patients était de 46,7±12,3 ans et le sex-ratio (H/F) était de 0,3.
               L’IMC moyen était de 40,3±6,6 kg/m² avec une obésité de classe III chez 46% des
               cas. Le SAS, l’anxiété et la dépression était présents dans 83%, 41% et 42% des cas
               respectivement. Le score moyen PSQI était 6,5±3,4 avec des extrêmes allant de 1
               à 15. Le sommeil était altéré chez 61,8% de nos patients. Les facteurs indépendants
               associés à l’altération du sommeil chez nos patients étaient : le niveau d’activité
               physique faible (p=0,019 ; OR=6,7), le pourcentage d’apport en sucres par rapport à
               l’apport énergétique total (p=0,027 ; OR=1,2), la dépression (p=0,001 ; OR=37,5) et
               l’anxiété (p<0,001 ; OR=44,5).
               CONCLUSION :

               Nos résultats montrent que les patients obèses présentent souvent un sommeil
               altéré. Ce qui justifie la nécessité d’une évaluation systématique de la QDS chez de
               tels malades.




















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